dimanche 5 septembre 2010

Critique #12 : Roméo Brown Volume 1


Roméo Brown est un comic strip créé par Peter O'Donnell (en tant que scénariste) et Alfred Mazure (dessinateur). Ce strip a vu le jour en 1954 dans les pages du Daily Miror. Jim Holdaway prendre le relais en 1957 et restera jusqu'à la fin du strip, en 1963. Ladite fin correspondant aux débuts d'une autre collaboration entre O'Donnell et Holdaway : la création de Modesty Blaise la même année.

Mais revenons-en à Roméo Brown. Ce comic strip raconte l'histoire d'un homme, détective privé de son état qui s'appelle... Roméo Brown. Ce personnage n'est pas vraiment un détective privé comme les autres. On ne peut pas dire qu'il ressemble à un Dick Tracy par exemple. Roméo Brown est plutôt du genre candide, gaffeur. Mais aussi très charmeur. En effet, il est sans cesse entouré de jeunes femmes toutes plus superbes les unes que les autres. Dans ses aventures, on le retrouvera très souvent dans des situations très délicates dont il se sortira généralement involontairement. Et au final, la jeune demoiselle en détresse lui en sera reconnaissante... ou pas.

Roméo Brown est un comic strip très amusant. Peter O'Donnell a créé un personnage qui fait penser dans une certaine mesure à un Nestor Burma. Il a ce côté un peu cabot qui est entouré de belles femmes. Le ressort comique est bien évidemment dû en grande partie au héros. En plus d'être assez maladroit, il a un don particulier qui va parfois lui causer des ennuis. En effet, dès qu'une femme se retrouve dans son périmètre, elle se retrouvera d'une manière ou d'une autre en sous-vêtements. Et là, on sent bien que le scénariste se fait plaisir pour trouver des moyens divers et variés qui conduiront à l'effeuillement des femmes. Ce petit côté coquin n'étant pas pour déplaire dans la mesure où le dessinateur est particulièrement doué. En effet, le trait de Jim Holdaway est très plaisant à voir. Les femmes qu'ils dessinent sont superbes. On voit bien qu'il maitrisait son art bien avant de se consacrer au comic strip Modesty Blaise. Au final, la juxtaposition de ce dessin et des histoires intéressantes à suivre donne un résultat plaisant.

Ajoutons quelques mots à propos du livre en lui-même : Futuroplis nous propose un ouvrage de bonne qualité. Format à l'italienne (hardcover, noir et blanc, environ 130 pages). Vous retrouverez à l'intérieur de ce volume cinq histoires (qui couvrent la période 1959-1960). Il faut ajouter également un contenu éditorial intéressant.

Un livre qui plaira sans aucun doute aux amateurs d'histoires légères et de pin ups des années 50.

Note globale : /5
Note du livre : /5

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