Episode 2 : Guerre contre le crime
(Strips parus entre le 30 Janvier et le 18 Février 1939)
A la suite du sauvetage de banquiers emprisonnés dans leur propre chambre forte, Superman se rend compte que le fait divers est reporté de manière peu précise. De plus, il est déçu de ne pas avoir pu sauver tout le monde. Il prend alors la décision de remédier à ce problème en devenant reporter.
Et pour cela, il choisit de postuler au Daily Star. C’est dans ce journal que travaille Lois Lane. Celle-ci est en train d’enquêter sur une affaire délicate. Grâce à sa ouïe exceptionnelle, Clark la remarque tout de suite.
Au cours de son entretien, Clark ne peut s’empêcher d’écouter la conversation que Lois a avec son indic. Mais pour l’heure, il a d’autres chats à fouetter. S’il veut décrocher le travail de reporter, il doit réussir à obtenir une interview avec l’homme qu’on appelle Superman.
Mais avant cela, Clark va se changer en Superman pour enquêter sur l’affaire qui occupe Lois. Il trouve Weasel (la fouine) ,son indic , pour l’interroger.
Après quelques sueurs froides, Weasel crache le morceau.
Superman décide donc d’aller rendre visite à ce fameux Jack Martin. Un comité d’accueil musclé l’attend. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que Superman est bullet proof.
Pendant ce temps, Jack Martin (qui n’était pas à son bureau) a enlevé Lois. Il compte l’emmener dans un coin tranquille en avion pour la faire taire. Heureusement pour elle, Superman va les retrouver rapidement.
Pendant qu’il détruit la voiture, Martin en profite pour s’envoler avec Lois. En se débattant, Lois finit par tomber dans le vide. Mais Superman est là, une fois de plus.
Après avoir réglé leur compte aux bandits (l’avion finit par s’écraser), Superman doit une nouvelle dois sauver Lois de sables mouvants (qu’elle n’avait pas vu dans sa fuite effrénée).
Finalement, Lois Lane retourne saine et sauve au Daily Star. Grâce à un coup de pouce de Superman, va décrocher son interview. Bref, tout est bien qui finit bien.
Critique : Les choses sérieuses commencent. On entre dans le vif du sujet avec une histoire de magouille politique, un enlèvement, de la baston. Il est intéressant de voir que le Daily Planet n’existe pas (du moins pas encore) à cette période du comic strip. Il en va de même pour Perry White. C’est un certain George Taylor qui occupe le poste de rédacteur en chef. J’ai bien aimé l’introduction du personnage de Lois Lane. On devine tout de suite qu’elle aime son job, qu’elle est impliquée et qu’elle ira jusqu’où bout pour son travail. Par contre, ça ne l’empêche pas d’être un peu cruche lorsqu’elle se fait enlever. Je pense en particulier au moment où elle se prend dans des sables mouvants en s’enfuyant. Cette première histoire montre également les premiers exploits de Superman. On découvre notamment qu’il a une ouïe exceptionnelle, qu’il vole, qu’on ne peut le tuer avec des balles de pistolets. Bref, son surnom d’homme d’acier est vérifié. Il y a une chose qui m’a surpris : je connais peu l’histoire de Supes, mais j’ai toujours eu l’impression qu’il combattait le crime sans tuer ses ennemis. Hors ici, rien n’indique qu’il a sauvé Jack Martin et son acolyte du crash de l’avion. Je me demande si ce genre de comportement passerait aujourd’hui. Enfin, on a l’occasion de voir également pour la première fois Clark et ses fameuses lunettes qui lui permettent de passer inaperçu. Ca m’a toujours fait marrer cet aspect de ce personnage. En bref, cette première histoire est très agréable à lire. Il y a une certaine dose d’humour qui n’est pas déplaisante.
Prochain épisode : Le comeback de Larry Trent
Au départ, Superman n'hésitait pas à laisser les méchants mourir voire à les éliminer. Quant aux lunettes, le scénariste Cary Bates avait imaginé que Superman utilisait inconsciemment son pouvoir d'hypnotisme pour apparaître plus âgé et plus fluet lorsqu'il se faisait passer pour Clark Kent.
RépondreSupprimerIl est agreable de lire les premieres aventures de Superman en comic strips.
RépondreSupprimerSi vous n'etes pas allergique a l'anglais, achetez ce pave fort peu cher, en vente sur le Web (dans une grande librairie dont le nom est tire d'un immense fleuve bresilien).
Publies par le meme editeur, vous avez egalement Batman The Dailies, ainsi que en tres grand format, toujours aussi peu cher, les Superman et Batman du week-end en couleurs.
Des achats indispensables pour les amateurs de super-heros du Golden Age.