Nous avions déjà eu l'occasion de parler de Rocky, le comic strip créé par Martin Kellerman, avec la publication de la version française chez l'éditeur Carabas (vous pouvez lire la critique ici). Malheureusement, une sortie d'un second volume ne semble plus qu'un rêve qui ne réalisera jamais, je me suis dit que cela pourrait être intéressant pour les amateurs de ce comic strip de voir ce que valait la version en anglais éditée par Fantagraphics. Aujourd'hui, nous allons donc nous intéresser au premier volume.
Rocky est donc un comic strip racontant le quotidien de Rocky, un artiste un peu loser qui vient de se faire larguer par sa copine. Dans le même temps, il perd son job alors qu'il est en voyage à New York. Il doit donc retourner chez ses parents...
Ce premier volume reprend exactement les mêmes strips que la version française. Il n'y a donc aucune surprise de ce côté-là. Lire ces strips en anglais est toujours aussi drôle. Rocky a une personnalité forte. Il aime gueuler, faire la fête avec ses potes, glander, sortir avec des femmes... Bref, il a un rythme de vie assez rock n' roll. Les strips font quasiment tout le temps mouche. Martin Kellerman a un humour acéré. La galerie de personnages entourant le personnage principal est très bonne. En fait, on peut dire que ce comic strip "sent le vécu". Toutes les situations sont très crédibles. Visuellement, Kellerman a choisi un style anthropomorphique pour représenter ses personnages. Et ça fonctionne à merveille. Leurs mimiques sont excellentes et renforcent le côté humoristique du strip.
A l'instar de l'édition proposée par Carabas, celle de Fantagraphics fait le service minimum. Softcover dans un format "carré", les strips sont parfaitement reproduits. Côté éditorial, c'est très maigre. Nous avons juste le droit à une courte introduction signée Martin Kellerman et à une note de l'éditeur concernant le travail d'adaptation de ce comic strip.
Intitulé The Big Payback, ce premier volume des aventures de Rocky est donc une grande réussite. Si vous aimez un humour un peu noir, acéré, ça vaut le coup de tenter l'aventure (que ce soit en anglais ou en français). Il est juste un petit peu dommage qu'il n'y ait pas plus de contenu éditorial (une interview de l'auteur aurait été la bienvenue). Sachez, pour finir, qu'il n'y a que deux volumes disponibles en anglais et que ces deux volumes sont facilement trouvables pour une bouchée de pain. Vous n'avez donc aucune raison de ne pas tenter l'aventure !
Intérêt global : et demi /5
Qualité de l'édition : et demi /5
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